MIRKIDS

Création jeune public 

Se coucher dans l’herbe humide d’un soir d’été et contempler la voûte étoilée scintillante, n’y-a-t-il pas plus beau spectacle pour s’émerveiller de la vie, de son infiniment grand et de ses mystères insondables ?

Jasmine Morand offre aux enfants un instant de grâce et cette magie de l’étonnement. Ici la voie lactée est remplacée par les mouvements organiques d’un ballet de danseurs placés dans un cylindre. A la manière d’un kaléidoscope et par un jeu de miroir et de lumière, les corps composent des matières et des paysages qui ouvrent les imaginaires.

Ce spectacle saisissant s’amuse des effets de trompe l’œil et invite le regard à faire un pas de côté pour regarder le monde de manière décadrée. Les jeunes yeux sont rivés au plafond laissent leur esprit vagabonder vers tous les récits possibles. C’est troublant et merveilleux.*

MIRKIDS est un dispositif chorégraphique pour huit danseur•ses qui se présente comme un kaléidoscope corporel. Il offre au jeune public une expérience et un voyage à la fois artistique et kinésique. La pièce prend appui dans le mouvement perpétuel pour créer une réelle « fabrique à images » tant contemplative, fantastique, qu’organique.

Allongé autour de la structure cylindrique à l’image d’un zootrope, chaque enfant peut se plonger dans la vision céleste du spectacle. MIRKIDS s’empare de l’imaginaire de chacun•e pour animer et donner sens aux formes qui se dessinent et se résorbent sous nos yeux.

NOTE D’INTENTION

Image cinétique et hypnotique Kaléidoscope de corps MIRKIDS invite à une vision du corps féminin et masculin démultiplié à l’instar d’une image observée au travers d’un kaléidoscope.

Ce volume corporel est cependant formé par 8 danseur•ses couché•es, tout comme le•la spectateur•trice, à même le sol et disposé•es en épi de façon à couvrir la surface d’un disque d’environ 6 mètres de diamètre. Les corps des danseur•ses s’organisent, se tissent, s’imbriquent, se superposent pour créer des formes interdépendantes, où la notion d’individualité se perd au profit de l’ensemble pour créer un tableau vivant. Ces images se morphent les unes dans l’autres pour offrir un temps de rêverie et de contemplation intime et propre à chacun•e.

Omniprésence géométrique En symétrie ou asymétrie, en confrontation ou en unisson, les danseur•ses évoluent pour la majeure partie de la pièce en à-plat à l’intérieur de la structure scénographique, séparé•es du public par des parois. La chorégraphie se concentre sur un mouvement perpétuellement cyclique, où le jeu des corps est coordonné de façon organique et synchronisée. L’Omniprésence géométrique tout au long de l’écriture chorégraphique sert de canevas pour faire émerger des images et visions libres d’interprétations qui peuvent faire écho au monde océanique, végétal, animalier ou encore cellulaire. Pour imaginer le rendu de la chorégraphie, la représentation d’une rosace ou d’un mandala animé peut simuler l’effet recherché.

* Extrait du programme du Théâtre Paul Eluard (TPE) de Bezons, scène conventionnée d’intérêt national Art & Création – Danse

 DATES DE REPRÉSENTATION

©Céline Michel

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