D'après Le Camp des malheureux suivi de La Londonnienne de Thibault Fayner (éditions espaces 34, 2015)
Mise en scène Anne Monfort
Avec Pearl Manifold et la voix de Jean-Baptiste Verquin
Le Camp des malheureux retrace l’histoire de Morgane Poulette, une chanteuse junkie et de Thomas Bernet, acteur de séries à succès, dans un Londres qui oscille entre le glamour et les bas-fonds.
La Londonienne, c’est le chagrin de Morgane Poulette après la mort de Thomas Bernet et le reflet de ce chagrin dans Londres, dans un monde qui s’effondre, où la colère intime devient politique,
où l’écriture évoque une maturité plus grande, jeunesse perdue et envie de résurrection.
Cette pièce dans sa forme plateau propose un dispositif scénographique et lumineux qui incarne chacun des espaces mentaux de Morgane Poulette.
L’écriture de Thibault Fayner m’a passionnée dans sa façon de traverser la fiction, le rapport au cinéma, allant de la tragédie à l'humour et permettant un endroit d'identification. Le spectacle
se découpe en deux ambiances très distinctes : une première partie, en adresse très directe, joue sur l’humour, la multiplicité des locuteurs à l’intérieur d’un même corps ; la deuxième, est
portée par l’actrice de façon très émotionnelle, la scénographie s’ouvre et se découvre dans son organicité et son ampleur.
Anne Monfort
Morgane Poulette a été créée et présentée dans une première version ‘itinérante’ d’avril à juin 2017, dans le cadre du Festival de Caves et au Grand Parquet à l’invitation du Festival 360.